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VIE DU SERVITEUR DE DIEU TORNAY MAURICE (I) (art.1 à 5)

I. NAISSANCE ET JEUNESSE DU SERVITEUR DE DIEU

C’est la vérité que…

Article premier

Le Serviteur de Dieu est né au village de La Rosière de la paroisse et commune d’Orsières (Valais-Suisse), le 31 août 1910, de Jean TORNAY et d’Hélène-Faustine Rossier, époux légitimes. Il fut baptisé le 11 septembre suivant en l’église paroissiale d’Orsières : il eut pour parrain Julien Gabioud de Chez-les-Addy, pour marraine, sa soeur aînée Cécile ; il reçut le nom de MAURICE-NICOLAS.

Comme il sera prouvé par les témoins bien informés qui indiqueront la source de leur science, soit pour avoir vu, entendu ou lu les faits ici rapportés.

Art. 2

Les parents du Serviteur de Dieu, paysans de la montagne, parta¬geaient la vie rude et besogneuse des habitants de la contrée. Ils eurent huit enfants et Maurice était le sixième ; à part une fille morte en bas âge, tous les autres sont en vie. Le père, chrétien aux convictions solides, est décédé le 4 mars 1953 à l’âge de 84 ans ; la mère mourut le 11 mars 1948, à l’âge de 77 ans. C’était une personne très vive d’esprit, stoïque dans l’épreuve, d’une trempe invincible, sachant attribuer aux choses, avec une clairvoyance remarquable, leur vrai degré d’importance. Elle unissait à ces qualités de chef une très grande bonté, surtout envers les pauvres qu’elle aimait à secourir.

Art. 3

Préoccupée avant tout de l’âme de ses enfants, cette mère admira-ble fut sans doute l’inspiratrice des deux vocations religieuses qui fleurirent dans son foyer: celle d’Anna, la fille cadette qui prit l’habit des soeurs de la Charité en 1928 et celle du Serviteur de Dieu. Ce dernier pouvait avoir quatrre lorsqu’un jour, se trouvant dans la chambre familiale, il interrompit son jeu et vint dire à sa mère: « Maman, est-ce mieux de devenir prêtre ou de devenir régent? Elle lui répondit: C’est mieux de devenir prêtre. » Le Serviteur de Dieu affirmera plus tard que sa vocation est née ce jour-là. Il fut confirmé dans cette même église par S.E. Mgr Victor Bieler, évêque de Sion le 6 juin 1918.

Art. 4

Dès son enfance, Maurice Tornay démontra un esprit plutôt ditatif et porté à l’observation. Il restait longtemps immobile à la même place, observant tout ce qu’il voyait et entendait. Il aimait passionnément le bétail : son jeu préféré consistait à construire des étables en minia¬ture, à y mettre des vaches figurées par des cônes de sapin, à les faire battre. Quand il aura un peu grandi, son plaisir sera de garder les troupeaux.

Son caractère se montrait spontané, volontaire, mais irascible et violent lorsqu’on dérangeait son jeu ou qu’on lui adressait une parole aigre-douce. Prompt à la réplique, il émettait son opinion sans détour avec une franchise parfois anguleuse, au risque de blesser. Intelligent et fin, il savait au besoin user de roublardise pour se tirer d’affaire.

Art. 5

Dès novembre 1917 il fréquenta l’école de son village natal de La Rosière, où de 1922 à 1924 il eut pour maître son frère Louis. En 1924-25, il fréquenta l’école secondaire d’Orsières. Il démontra de bonne heure une intelligence déliée, amoureuse de l’étude et c’est pourquoi tous ses maîtres l’eurent en estime. Les trois branches où il excellait particulièrement étaient la religion, l’histoire et le français.

EXTRAITS tirés d’une brochure intitulée « Articles sur la vie et la renommée du martyre du Serviteur de Dieu MAURICE TORNAY – Chanoine Régulier du Grand Saint-Bernard 1910-1949 » – parue en 1953 à l’Imprimerie St-Augustin – St Maurice (Suisse) – sous la responsabilité du Vice-Postulateur de la Cause – tout en précisant que le S. de D. est devenu Bienheureux par décret du Saint Pape Jean-Paul II quarante ans plus tard le 18 mai 1993

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