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La messe

«Chaque fois que le Sacrifice de la Croix, par lequel le Christ, notre Agneau pascal a été immolé, est célébré sur l’autel, l’œuvre de notre Rédemption s’effectue.»

LUMEN GENTIUM

Ne nous laissons pas voler

  • «Ne nous laissons pas voler la joie de l’évangélisation!» (83)
  • «Ne nous laissons pas voler l’Espérance!» (87)
  • «Ne nous laissons pas voler la communauté!» (92)
  • «Ne nous laissons pas voler l’Evangile!» (97)
  • «Faisons-le aujourd’hui! Ne nous laissons pas voler l’idéal de l’amour fraternel!» (101)                                           
  • «Ne nous laissons pas voler la force missionnaire!» (109)

EXHORTATION APOSTOLIQUE EVANGELII GAUDIUM
DU PAPE FRANÇOIS
24 novembre 2013

L’OLYMPISME SELON SAINT PAUL

“Ne savez-vous pas que, dans les courses du stade, tous courent, mais un seul obtient le prix? Courez donc de manière à le remporter. Tout athlète se prive de tout; mais eux, c’est pour obtenir une couronne périssable, nous, une impérissable, qui ne se flétrit pas”

1 Corinthiens 9, 24-25

La foi est un don de Dieu

«Chercher Dieu, c’est la foi… Le trouver, c’est l’espérance… Le connaître, c’est l’amour… Le sentir, c’est la paix… Le goûter, c’est la joie… Le posséder… c’est l’ivresse.

La foi est un don de Dieu: on ne se donne pas la foi, on la demande… C’est croire à tout ce que contient le saint Évangile comme révélé par Notre-Seigneur lui-même, à toutes les vérités enseignées par la sainte Eglise… Et les mettre en pratique. La foi est le flambeau de la vie éclairant nos espérances, nous amenant à l’amour de Dieu.»

Journal de Marthe Robin, 15 janvier 1931


«La foi est de croire ce que vous ne voyez pas et la récompense de la foi sera de voir ce que vous avez cru.»

SAINT AUGUSTIN (354-430)

L’Evangile et le témoignage

«On ne peut pas annoncer l’Evangile de Jésus sans le témoignage concret de la vie. Qui nous écoute et nous voit doit pouvoir lire à travers nos actions ce qu’il entend de notre bouche et rendre gloire à Dieu! Voici le conseil que donnait St François d’Assise à ses frères: «prêchez l’Evangile et si nécessaire aussi par les paroles.»

Pape François, 14 mars 2013 

L’importance du catéchisme

«D’abord éclairer l’intelligence, toucher le cœur et enfin exciter la volonté… Il faut construire non pas avec de grands discours qui ne vont pas jusqu’au fond du cœur des ignorants, mais par des instructions très simples et à la portée du peuple. Il faudrait de nos jours, aller catéchiser partout, enseigner les premières vérités, dire aux hommes qu’il y a un Dieu et leur apprendre à l’aimer et à le servir.»

PERE CHEVRIER

Le dimanche, c’est le bien du bon Dieu

«Le dimanche, c’est le bien du bon Dieu, c’est son jour à lui, le jour du Seigneur. Il a fait tous les jours de la semaine, il pouvait les garder tous: il vous en a donné six.  Il ne s’est réservé que le septième. De quel droit touchez-vous à ce qui ne vous appartient pas! Vous savez que le bien volé ne profite jamais. Le jour que vous volez au Seigneur ne vous profitera pas non plus. Je connais deux moyens bien sûrs de devenir pauvre: c’est de travailler le dimanche et de prendre le bien d’autrui.»

Le curé d’Ars

Le cabaret

«Le cabaret, s’écrie le Curé d’Ars, empruntant ses termes à saint Jean Climaque afin sans doute de frapper plus fort, c’est la boutique du démon, l’école où l’enfer débite et enseigne sa doctrine, le lieu où l’on vend les âmes, où les ménages se ruinent, où les santés s’altèrent, où les disputes commencent et où les meurtres se commettent!»

Léon Bloy, cet étrange visionnaire

Cent ans après la mort de cet étrange visionnaire, par sa parole de feu Léon Bloy peut, plus que jamais, mener à Dieu… ceux qui ne reculent pas, effrayés. Décryptage par un spécialiste.

“Au lieu d’être un sépulcre blanchi comme les pharisiens de tous les temps, c’était une cathédrale calcinée, noircie. Le blanc était au-dedans, au creux du tabernacle.” À l’occasion du centenaire de la mort de Bloy, l’hommage que lui rendit son filleul Jacques Maritain sera-t-il entendu? Cessera-t-on de passer a côté du tabernacle sans le voir?

Léon Bloy (Périgueux 1846 – Bourg-la-Reine 1917): simples données pour Le Petit Larousse, mais signes précieux à déchiffrer quand on croit, avec Bloy, que le hasard n’existe pas, qu’il n’est que «la providence des imbéciles».

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JOHN HENRY NEWMAN

Comme anglican, il estime que “les hommes les plus utiles ne sont pas ses évêques, mais ses enseignants.”

Il déclare à un ami qu’“il nous faut des séminaires bien plus que des évêchés… Le plus important n’est pas les conversions, mais la formation des catholiques.”


«Le songe de Gérontius (littéralement le “Vieillard”; Gérontius, c’est Newman, qui pensait alors approcher de la fin de sa vie sans savoir qu’il avait un quart de siècle devant lui) est le seul long poème écrit par Newman. Il commence de ce côté-ci de la mort et se poursuit dans l’Au-delà jusqu’à la rencontre avec Dieu. Les multiples voix qui s’y expriment en font une oeuvre à la limite du drame pour la scène, celle du temps et de l’éternité. Le poème a été qualifié de seul texte chrétien capable de rivaliser avec le Livre des Morts de l’Egypte ancienne et celui des Tibétains, cette réflexion inspirée sur nos fins dernières, mais le Songe de Gérontius vaut bien plus que cette comparaison: Gérontius c’est Newman, c’est chacun de nous.»

Didier RANCE (H. S. H.N. N°35 – mai 2019)


Dans sa préface de 1877 de la Via Media, il propose une vision dynamique de l’Eglise fondée sur l’existence de trois «offices» ou «fonctions» qui sont le travail du théologien, les responsabilités du pasteur et les tâches du gouvernement; il voit une tension inévitable entre ces trois pôles; mais c’est une tension qui est, selon lui, nécessaire et finalement salutaire.

Keith BEAUMONT (H.S. H.N. N° 35 – mai 2019)


C’est ainsi qu’il va définir le chrétien, dans un sermon anglican, en termes d’une relation intérieure, comme «un homme qui a un sens souverain de la présence de Dieu en lui (. . .), présence non extérieure, non seulement dans la nature ou dans la providence, mais au fond de son coeur, ou dans sa conscience»; et il déclare au sujet de l’ «obéissance», que si nous désobéissons aux commandements de Dieu «nous nous opposons à sa présence».

Keith BEAUMONT – Ibidem


«Théologie» et «religion»: La première est une affaire d’idées; la deuxième nous situe dans le domaine du concret, de l’expérience, de l’engagement personnel, du relationnel. Il s’agit non seulement de penser à Dieu, mais d’entrer dans une relation vécue avec Lui ».

(Ibidem)


«L’obéissance est la voie vers le Ciel, et la foi en est la porte»

«S’il est un penseur qui peut nous réveiller, chrétiens et non chrétiens, de ce rêve narcissique qui ne peut s’achever qu’en cauchemar, c’est bien Newman».

Louis BOUYER


«Songez aux réalités d’en haut. Faites la preuve que vous êtes au Christ, parce que votre coeur est ressuscité avec lui et que votre vie est cachée en lui».

Sermons paroissiaux, VI, 15


… souvent, «nous marchons vers le Ciel à reculons!»


Aux doutes coriaces de Lady Chatterton, Newman répond:

«Il y a trois questions:

  1. Y a-t-il un Dieu?
  2. Nous a-t-il parlé?
  3. A travers qui l’a-t-il fait?

Notre Seigneur et les apôtres ont fondé pour toujours une église et l’Eglise catholique romaine se trouve être la continuation et donc la représentante actuelle de l’Eglise des Apôtres».


«Le doute n’est qu’une tentation».

«C’est la sainteté qui est le grand objectif».

Et votre rencontre ultime avec Dieu?

«Une personne non croyante m’a demandé: “Que se passera-t-il lorsque je mourrai?” Je lui ai répondu: Vous allez dormir et vous réveiller dans une aura de paix et de joie que vous n’avez jamais vue. Il n’y aura personne mais juste un sentiment, et soudain apparaîtra le visage de Jésus. Parce que vous ne L’avez pas cru durant votre vie, la culpabilité surviendra. Pour tout ce que vous n’avez pas bien fait sur Terre, vous allez commencer à pleurer. Et vous allez découvrir que ce visage vous dit: “Je t’aime comme tu es.” Et là commencera le désir de vous unir à Dieu.»

JEAN VANIER, F.C. N°2157 – semaine du 16 au 24 mai 2019

Je vois que toutes les saisons de l’années se rencontrent en vôtre âme

A Mme de Chantal, Saint François de Sales écrivait: «Je vois que toutes les saisons de l’années se rencontrent en vôtre âme: que tantôt vous sentez l’hiver de maintes stérilités, distractions, dégoût et ennuis, tantôt les rosées du mois de mai, avec l’odeur des saintes fleurettes, tantôt des chaleurs de désir de plaire à notre bon Dieu. Il ne reste que l’automne duquel vous ne voyez pas beaucoup de fruits. (…) Ce sera au Ciel où tout sera en printemps quant à la beauté, tout en automne quant à la jouissance, tout en été quant à l’amour. Il n’y aura nul hiver; mais ici l’hiver est requis pour l’exercice de l’abnégation et de mille petites belles vertus qui s’exercent au temps de la stérilité».

SAINT FRANCOIS DE SALES. Œuvre complète t. XIII, 26, lettre du 11 février 1607

Les cinq titres de tout chrétien

Dans ses confessions, le père François (Franz Karl Bommer – marianiste – Martigny) aimait souvent rappeler les cinq titres de tout chrétien: «vous êtes fils du Père du ciel, frère du Christ, fils de la Vierge Marie, membre de la Sainte Eglise et futur citoyen du CIEL».

Franz BOMMER – MARIANISTE

LE CULOT DU COUP D’AVANCE

Qu’appelle-t-on la «méthode Rodhain»?

«Voir, juger, agir». Jean Rodhain pratique les trois verbes de la JOC. Ce qui peut se décliner avec les «quatre R»:

  • REGARDER (la misère en analysant la situation).
  • REVELER (la pauvreté pour réveiller les «chômeurs de la charité» que nous sommes).
  • REALISER. Voir l’urgence et faire les premiers soins; puis confier la personne à l’institution (il tire ces «deux temps de la charité» de la parabole du Bon Samaritain).
  • REUNIR (les acteurs de la charité pour se coordonner et être plus efficaces).

LE TEMPS DE LA MISERICORDE

«Il me vient à l’esprit l’habitude, pour la loi mosaïque, des lépreux au temps de Jésus, qui étaient toujours éloignés, pour ne pas contaminer… Il y a des personnes qui s’éloignent par honte, parce qu’elles ont honte qu’on voie leurs blessures… Et elles s’éloignent peut-être un peu en regardant de travers, contre l’Eglise, mais au fond à l’intérieur, il y a la blessure… Elles veulent une caresse! Et vous, chers confrères – je vous  le demande – connaissez-vous les blessures de vos paroissiens? Est-ce que vous les devinez? Est-ce que vous êtes proches d’eux?  C’est la seule question…»

Pape François

La seule différence entre vous et moi, c’est que je mourrai aujourd’hui et vous demain

Henry VIII s’est entiché d’Anne Boleyn, la demoiselle d’honneur de sa propre épouse, la reine Catherine d’Aragon. Monsieur le roi  s’est décrété chef de l’Eglise tandis que le pape vient de condamner ses secondes noces qui n’en sont pas. Et comme Thomas persiste à rester fidèle au Saint-Siège, Alice (son épouse) minaude: «Bonjour Master More, dit Mistress Alice. Je m’étonne que vous qui jusqu’ici avez toujours passé pour sage, fassiez maintenant la folie de rester dans cette prison étroite et sordide, content d’être enfermé avec les souris et les rats (…). Quand je pense que vous avez à Chelsea une fort belle maison, avec votre bibliothèque, votre galerie, votre jardin et toutes autres commodités à disposition!»

En réponse Thomas lance à son épouse Alice: «Je t’en prie, bonne dame Alice, … dis-moi une chose.»

«Quoi donc?» demanda-t-elle

«Cette maison, dit-il, n’est-elle pas aussi proche du Ciel que la mienne?»

Le duc de Norfolk vint trouver More, négociant pour que l’ancien chancelier chancelle: «Par la messe, Master More, c’est chose dangereuse que de lutter avec les Princes et j’aimerais fort vous voir quelque peu céder au bon plaisir du roi. Car, par le Corps-Dieu, Master More, l’indignation est principe de mort!»

«Est-ce là tout, my Lord? dit Thomas. Alors en fait, la seule différence entre vous et moi, c’est que je mourrai aujourd’hui et vous demain.»

LES TENTATEURS DE L’HOMME

«Sa propre chair, le diable et ‘le monde’, voilà les tentateurs de l’homme» résume Saint Thomas d’Aquin dans son commentaire du Notre Père. 

Jean de la Croix renchérit:  «Tous les dommages que reçoit l’âme proviennent de ces trois adversaires. Le monde est l’ennemi le plus faible; le démon est plus difficile à découvrir et la chair est la plus opiniâtre de tous et ses assauts durent tant que le vieil homme subsiste.»

LES ŒUVRES DE MISERICORDE

L’Eglise, en se servant de la Bible, mais aussi de sa propre expérience bimillénaire, résume le comportement positif envers celui qui est en difficulté, avec deux séries d’œuvres de miséricorde: corporelles et spirituelles. Les voici:

Les sept œuvres de miséricorde corporelle

  1. Donner à manger aux affamés.
  2. Donner à boire aux assoiffés.
  3. Habiller les nus.
  4. Loger les pèlerins.
  5. Visiter les infirmes.
  6. Visiter les prisonniers.
  7. Enterrer les morts.

Les sept œuvres de miséricorde spirituelle

  1. Conseiller ceux qui doutent.
  2. Enseigner les ignorants.
  3. Avertir les pécheurs.
  4. Consoler les affligés.
  5. Pardonner les offenses.
  6. Supporter patiemment les importuns.
  7. Prier Dieu pour les vivants et les morts.

Rappelant à deux reprises le nombre 7, l’Eglise donne à ce chiffre la valeur symbolique recueillie dans la Bible. Dans ce nombre, qui signifie complétude, on veut exprimer tout ce qui concerne l’aide envers le prochain.

Nous sommes donc invités à mettre en pratique l’amour concret du prochain dans une situation difficile.

Comme Saint Jean déjà le recommandait aux premiers chrétiens: «Mes enfants, nous devons aimer non pas avec des paroles et des discours, mais par des actes et en vérité» (1Jn 3,18). Et Saint Jacques écrit: «Soyez ceux qui mettent en pratique la parole et non seulement en auditeurs, en vous faisant des illusions» (Jc 1,22).

Fuis, un moment, tes occupations

Et maintenant, courage, homme de rien! Fuis un moment tes occupations, cache-toi un peu de tes pensées tumultueuses. Rejette maintenant tes pesants soucis et remets à plus tard les tensions laborieuses.

Vaque quelque peu à Dieu et repose-toi quelque peu en Lui. Entre la cellule de ton âme,  exclus tout, hormis Dieu ou ce qui t’aide à Le chercher. Porte fermée, cherche-Le. 

Puis ouvre ton cœur et dis maintenant: “Je cherche ton visage, Seigneur. Enseigne à mon cœur où et comment te chercher, où et comment te trouver.”

SAINT-AUGUSTIN, les Confessions

cathé SUR L’EUCHARISTIE PAR UN ABBE (2)

CHAPITRE V   LA PRESENCE SACRAMENTELLE DU CHRIST AU MILIEU DE NOUS

La communion sacramentelle au sacrifice rédempteur

1. Comment le salut du monde s’est-il opéré ?

— Le Verbe se fait chair et, à la Cène, se rend corporellement présent sous les apparences du pain et du vin, pour permettre aux disciples (le s’unir à son sacrifice rédempteur, par la com-munion sacramentelle.

2. Gomment le salut du monde doit-il se continuer ?

— Le Verbe fait chair, maintenant ressuscité, veut demeurer corporellement parmi nous sous les apparences du pain et du vin, pour qu’à notre tour nous puissions nous unir à son sacrifice rédempteur, par la communion sacramentelle.

Promesse et institution de l’Eucharistie

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cathé SUR L’EUCHARISTIE PAR UN ABBE (1)

CHAPITRE PREMIER   – LE SACRIFICE REDEMPTEUR

Jésus Sauveur du monde …

1. Pourquoi Jésus est-il appelé le «Sauveur du monde » (Jean, IV,42) ?
— Parce qu’il est venu nous tirer de la catastrophe où nous étions tombés par le péché d’Adam.

2. Quels biens Adam a-t-il perdus dans cette catastrophe?
— Pour lui et pour ses descendants il a perdu définitivement la grâce sanctifiante originelle qui le rendait ami de Dieu, et les trois privilèges qui en découlaient, à savoir la pleine domination de l’âme sur le corps (pas de maladie et de mort), de la raison sur les passions (pas de conflits passionnels), de l’homme sur la nature extérieure (pas de travail pénible).

3. Cette catastrophe a-t-elle été une tragédie?
— Oui ; c’est à elle que pense Jésus quand il pleure sur la mort de Lazare (Jean, XI,35); c’est pour la réparer qu’il supportera de mourir sur la Croix : « Comme par la désobéissance d’un seul la multitude a été constituée pécheresse, ainsi par l’obéissance d’un seul la multitude sera-t-elle constituée juste »(Rom.,V,19)

 … non par voie de simple délivrance.. . .

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L’EUCHARISTIE

Dans l’eucharistie, le Christ « communique » aux baptisés « son amour victorieux »,

leur permet d’entrer dans sa « victoire définitive » sur la mort, explique le pape François.

Le pape a en effet donné sa troisième catéchèse sur la messe, lors de l’audience générale de ce mercredi 22 novembre 2017.

« Frères et sœurs, la Messe est le mémorial du Mystère pascal du Christ. Elle nous rend participants de sa victoire sur le péché et sur la mort, et donne pleine signification à notre vie », a expliqué le pape.

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LES TENTATEURS DE L’HOMME

« Sa propre chair, le diable et « le monde », voilà les tentateurs de l’homme » résume Thomas d’Aquin dans son commentaire du Notre Père. Jean de la Croix renchérit : « Tous les dommages que reçoit l’âme proviennent de ces trois adversaires. Le monde est l’ennemi le plus faible : le démon est plus difficile à découvrir et la chair est plus opiniâtre de tous et ses assauts durent tant que le vieil homme subsiste »

ND DES SEPT DOULEURS (Birmanie)

Ce ler mars (2015), le cardinal Charles Bo, archevêque catholique de Rangoun, présidait la messe célébrée à Nyaung Lay Bin, sanctuaire marial situé à 150 km au nord de l’ex-capitale.

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OEUVRES DE MISERICORDE

L’Eglise, en se servant de la Bible, mais aussi de sa propre expérience bimillénaire, résume le comportement positif envers celui qui est en difficulté, avec deux séries d’œuvres de miséricorde : corporelles et spirituelles.

Les voici :

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CHARBEL MAKHLOUF 1828 – 1898

” Le christianisme n’est ni la religion du Temple, ni celle du Livre. (Elle est) la Persone du Jésus-Christ lui-même”.

Le Coeur de Jésus, source de Miséricorde

Nous savons avec une certitude presque totale que Jésus est mort crucifié le 07 avril de l’an 30, selon notre calendrier grégorien actuel.

En effet, Jean note dans son évangile que le samedi qui suivait était non seulement, bien sûr, le jour du sabbat, mais également le jour de la Pâque, coïncidant, en Israël, avec la pleine lune de printemps. Une simple table astronomique nous apprend qu’en l’an 30, effectivement, la pleine lune s’est produite le samedi 08 avril. Cette petite précision amène Jean à nous raconter un événement cruel. Comme il fallait descendre de la croix les corps des trois crucifiés avant que ne commence la célébration du sabbat et de la Pâque, on envoya des soldats pour briser à coups de maillet les jambes des crucifiés afin que, ne pouvant plus s’appuyer sur leurs pieds, ils meurent rapidement étouffés. L’évangéliste note que, arrivés à Jésus, ils constatèrent qu’il était déjà mort.

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FRANCOIS ET LE SULTAN

Aller sur la rive de l’autre: saint François et le sultan

Au cours de la cinquième croisade, en juin 1219, saint François quitta cette ville d’Assise pour se rendre auprès des musulmans. Sur un bateau rempli de soldats, de marchands et de quelques religieux il parvint à Saint-Jean-d’Acre, la capitale des croisés depuis la prise de Jérusalem par Saladin en 1187.

Il ne s’arrêta pas, son but était de sortir du camp chrétien et de rencontrer l’ennemi apocalyptique de l’époque, non avec les armes mais avec le coeur.
Il débarqua au milieu de la guerre, à Damiette, dans la vallée du Nil et, pendant une trêve, il réussit à passer les lignes et même à rencontrer le sultan Al Malik-al-Khamîl.

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