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Lisu Ethnic People

A long-standing ethnie group, the Lisu mainly live in the Nujiang Lisu Nationality Autonomous Prefecture with a population of 578,000. The Lisus have their own spoken and written languages. They established natural calendar through the combination of phenology, climate and other natural phenomena within each season, living, and production in their long history.

The Biluo Snow Mountain and the Gaoligongshan Mountain on both sides of the Nujiang River are inhabitation areas for generations of the Lisu people

There are white Lisu, black Lisu and colore Lisu in terms of the color of their clothes. The clothing of white and black Lisu is of primitive simplicity. Married women wear big bronze earrings, plastic beads, shells and coral serving as headwear, and agates and seashells or silver coins as the decoration. Women of color Lisu like to. have their clothes trimmed with laces and have heads wrapped with colorful cloth while wearing big bronze or silver earrings. The men have heads wrapped with blue cloth and wear long gowns or short clothing with a sword and an arrow bag hanging on their left and right sides respectively.

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TEMOIGNAGE DE « PETITE BEAUTE »

La fillette qui s’appelait « Petite beauté »

Huit des jeunes femmes qui s’étaient montrées héroïques dans la défense de la foi furent emprisonnées et on les enferma dans la cellule voisine de la mienne.

Parmi elles il y avait la mère d’une fillette âgée de quatre ans dont le nom était Siao Mei, ‘Petite beauté’. Ces femmes héroïques voulaient communiquer avec moi.

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LA VIE ET LA MORT DE CHICHI POLO-1

 En juin 1933, je fais, en compagnie du Père Coquoz, mon premier voyage dans la vallée de la Salouen. A la mission de Bahang, chez le Père Georges André, je fais la connaissance du héros de cette histoire.  Il a alors 6 ans. C’est le fils d’un aventureux vagabond thibétain et d’une jeune chrétienne de la mission. Il n’est certainement pas ce que l’on appellerait «un gamin mi-gnon». Plutôt petit pour son âge, les cheveux coupés court, des dents éclatantes dans un visage maigre et très brun, des yeux pétillants d’intelligence et parfois de malice.

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LA VIE ET LA MORT DE CHICHI POLO-2

En novembre 48, je me trouve au village de Nong-Mong, en Birmanie du Nord, où je suis venu vendre des chevaux. Le voyage serait trop long à raconter, mais enfin nous avons, pour la première fois, réussi à faire passer la chaîne de séparation entre la vallée de la Salouen et le bassin de l’Irravouaddi à une petite caravane de neuf chevaux. Les indigènes Roans, du côté birman, n’ont jamais vu de chevaux, les éléphants non plus…

Nous en rencontrons un petit troupeau qui après nous avoir soigneusement examinés se remettent à arracher les branches aux arbres, à mon grand soulagement.  Maintenant, les chevaux sont vendus. Les roupies sont transformées en marchandises légères à transporter, faciles à vendre en Chine. Je suis l’hôte du préfet, Don-hoc en birman. Un soir à souper il me dit: «Ecoute, j’ai en prison un garçon de chez toi, c’est un voleur.

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SUR LES TRACES DES CHRETIENS OUBLIES

Guilhamon Charles a écrit en 2012 aux Editions Calmann-Lévy un très intéressant livre intitulé « SUR LES TRACES DES CHRETIENS OUBLIES – carnet de route de deux amis pèlerins ». On y lit en page 273 ce texte : « Lorsqu’il était jeune, mon père a gagné l’Inde à pied pour ne pas être emprisonné. Ici il est considéré comme une véritable légende, un héros. Il s’est sauvé avec quelques amis et des fusils de chasse qui restaient des missionnaires. Certains ont continué vers l’Inde tandis que d’autres ont préféré partir en Birmanie. Le voyage dura plus d’un an et fut plein d’aventures, d’attaques de bandits, de bêtes sauvages… L’un de ses compagnons est mort sur la route. Mon père a finalement réussi à quitter le pays. Il a été recueilli par des missionnaires. Pendant vingt ans, il n’a pas pu donner signe de vie. Lorsqu’il a pu rentrer à la maison, il y a une quinzaine d’années, cela faisait trente ans qu’il n’avait ni vu, ni entendu sa femme et ses cinq enfants. A la suite des missionnaires définitivement chassés de la vallée, mon père est devenu le patriarche des chrétiens de la Salouen. Il est mort l’année dernière. A présent, c’est moi qui prends la relève »

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Enfin la sécurité

La maison du chef est très vaste, entourée d’annexes, d’écuries et de cours et il y a suffisamment de place pour nos bêtes et nos hommes. Le Père Goré et moi sommes installés dans une belle chambre dans laquelle brûle – à ma grande joie – un beau feu de bois. Deux des invités sont restés pour aider le chef à régler nos problèmes. 

L’un est un docteur en théologie de la lamaserie de Sogun que nous connaissons bien ; l’autre est l’un des trois roitelets de la frontière, le Kangonpun. Le Père Goré le reçoit visiblement avec déplaisir. Cet aristocrate thibétain avait, il y a quelques années déjà, séduit la fille de l’un des principaux notables chrétiens de Yerkalo, qui s’était enfuie de chez elle pour l’épouser.

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DEUXIEME VISITE HIVERNALE AU COL DE LATSA

11 -16 mars 1935.

Depuis quelques jours un ciel sans nuages égaie la vallée du Mékong. Dans un petit village de cette vallée. depuis le mois de novembre dernier, l’un de nous occupe le poste d’un missionnaire appelé provisoirement ailleurs. La longue chaîne de montagnes fermant à l’ouest le bassin du Mékong fait étinceler sous le grand soleil tous ses névés et ses crêtes enneigées. Comment un Bernardin ayant à ses côtés un compagnon montagnard lui aussi, pourrait-il résister à l’attirance de ces cimes? Bien plus, à quelques heures seulement de notre maison s’ouvre le vallon de Latsa qui nous accueillit si mal l’hiver passé. Entreprendre à deux une telle expédition n’est certainement pas l’idéal, mais en ce moment il nous est impossible de compter sur un troisième compagnon et il faut profiter du beau temps.

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ZACHARIE par CHNE CYRILLE LATTION

Dans la lettre des Apprentis, il fut question d’un certain Zacharie. Vous vous demandez peut-être, et avec raison, qui est ce Zacharie et ce qu’il vient faire ici.

Ceux qui ont vécu pendant quelque temps aux confins de la Chine et du Thibet connaissent Zacharie, ou, pour le moins, ont entendu ce nom. Il. est en effet impossible de parler de la Mission du Thibet, région de la Salouen, sans prononcer le nom de Zacharie, un homme de Dieu.

Zacharie est né en 1904 de parents chrétiens, dans le petit hameau de Tsadong du district de Bahang, dans la Haute-Salouen. Il fut le troisième d’une famille de cinq enfants. Il fut baptisé quelques jours après sa naissance par le P. Tou (Jules Etienne Dubernard).

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LES TRIBULATIONS DE L’EGLISE AU THIBET

Après avoir vu de mes propres yeux l’heureux pays de Suisse, le comportement de ses habitants, leurs beaux habits et leur bonne nourriture, et après avoir connu leur heureuse situation; en repensant dans mon esprit à tout ce qu’ont enduré nos prêtres au pays du Thibet, à ce que mes parents m’ont dit des souffrances endurées par ces mêmes prêtres alors que je n’étais pas encore né; aux souffrances de l’Eglise dont j’ai été moi-même témoin : tout cela, bien que je ne puisse ni ne sache l’écrire rigoureusement et clairement, j’en écrirai ci-après un tant soit peu.  

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LETTRE DE LA MISSION (Zacharie)

Lettres de la mission du ThibetLettre de Zacharie à Mgr Lovev   GSB 1991/2 A Mgr Lovey qui, pour le salut des âmes, a surmonté toutes sortes d’adversités. Très respectueusement. 

Ayant appris que vous vous portiez bien, j’en ai éprouvé une très grande joie.  Moi, votre humble serviteur, par la miséricorde de Dieu et le secours de la Vierge Marie, après mon retour au pays je n’ai pas subi le moindre ennui.

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« ON NE BADINE PAS AVEC LES CHOSES DU CIEL »

M. Chappelet, rentré en Suisse depuis ce printemps, a bien voulu écrire l’article suivant à l’intention de nos lecteurs. Nous l’en remercions tout en lui disant nos souhaits de bon séjour au pays natal qu’il revoit après vingt ans d’Extrême-Orient. Comme nos lecteurs le savent, M. Chappelet fut expulsé par les communistes en mai 1952 avec les Pères André et Emery. Resté à Hong-Kong depuis, il a dû rentrer au pays pour soigner ses yeux.  Mais il a hâte de rentrer « chez lui » en Extrême-Orient, comme il dit, où, ses bons services sont appréciés en maints endroits. Comme si je lisais une édition nouvelle, revue et augmentée, d’un livre jadis bien connu et aimé, je refais connaissance avec la Suisse.

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DICK LE PROVIDENTIEL (1)

Nous sommes en 1941 et je constate que le Père Lattion, supérieur des chanoines du Grand-Saint-Bernard dans les Marches Thibétaines, est un optimiste. La caisse de la Mission est presque vide. Nous n’avons aucune relation avec la Suisse; ni nouvelles, ni argent à espérer pour le moment. Malgré cela le P. Lattion me propose de rouvrir le chantier de l’Hospice avec une équipe réduite.

Je remonte avec les cinq maçons et les tailleurs de pierre, que nous avions en 1935 avec M. Melly, lors du début des travaux ; plus le cuisinier bègue, mon cuisinier Ami Ache-eul et un de mes garçons, tibétain du Peudjrong! Le travail va gentiment mais le temps est toujours le même, donc mauvais!

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DICK LE PROVIDENTIEL (2)

DICK, LE PROVIDENTIEL (2)  l (suite) Je vous ai raconté comment, grâce à mon chien Dick, j’ai sauvé deux adolescents au col de Latsa; comment, six ans plus tard, j’en ai retrouvé un, le dénommé Ho-Koue Fang, installé comme maître d’école à la Mission de Siao Weisi, très apprécié du P. Coquoz. Mais tout cela ne suffit cependant pas pour prétendre que Dick était un instrument de la Providence.  

C’est pourquoi je continue l’histoire, en sautant 2 années pleines d’aventures, pour me retrouver, un jour de septembre 1949, dans la vallée de la Salouen, au village de Dara, devant le prétoire du Mandarin chinois. La raison de ma présence en ce lieu est la rencontre, qui a eu lieu 5 jours auparavant, dans la région du Sud, de la pre-mière unité de communistes étrangers arrivés dans la vallée.

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DICK, LE PROVIDENTIEL (3) (suite et fin)

 s derniers brigands thibétains sont repartis au Nord, les Lissous noirs au Sud. Au début avril, je fais une rapide visite, dans la vallée du Mékong, à Siao Weisi, où je trouve le Père Coquoz et ses chrétiens, n’ayant pas trop souffert, mais étant plutôt inquiets, pessimistes.  Au retour, toujours par le col de Lat-sa, je vois, une dernière fois, le chantier de l’hospice, encore sous la neige.

Je passe au-dessus de l’endroit où, en 1941, mon chien Dick a découvert deux garçons à moitié congelés. La vallée est en paix. Le Père Emery a bien organisé la paroisse, la petite paroisse de Tchrong-Teu, l’école est ouverte… des conversions s’annoncent – celle d’un sorcier thibétain fait sensation ! – Ho-Koue Fang revient avec armes et munitions.

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ZACHARIE à Mgr LOVEY

A Mgr Lovey qui, pour le salut des âmes, a surmonté toutes sortes d’adversités. Très respectueusement.

Ayant appris que vous vous portiez bien, j’en ai éprouvé une très grande joie.

Moi, votre humble serviteur, par la miséricorde de Dieu et le secours de la Vierge Marie, après mon retour au pays je n’ai pas subi le moindre ennui. En outre, j’ai obtenu la permission d’instruire les chrétiens de la religion, comme autrefois.

ZACHARIE ET ALPHONSE SAVIOZ à Taiwan

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DECES DU « PATRIARCHE » DU LOUTSEKIANG

Le dernier patriarche laïc du Nujiang, GUY, s’est endormi dans la mort à cause de sa maladie, le 31 décembre 2014, à l’âge de 74 ans.

Le 2 janvier 2015, sa dépouille mortelle a été transportée de Gongshan à Aloulaka, ce qui représente 56 kilomètres de route, accompagnée d’une vingtaine de voitures.Elle a traversé les paroisses de Youlaka et Pengda. Quand le cercueil est passé devant la chapelle, les cloches ont sonné pour saluer Guy.

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RETOUR AU LOUTSEKIANG

RETOUR AU LOUTZEKIANG   –    IL Y A PLUS DE VINGT ANS

Tout d’abord, faisons un peu de géographie et d’explication des termes employés. On appelle Loutzekiang la région de la Haute-Salouen habitée en majorité par les Loutze, tribu thibéto-birmane appelée Anou ou Nou en leur langue. En chinois, le fleuve Salouen  se nommait Lou-Tze-Kiang ou Nou-Tze-Kiang, car «L» et «N» sont souvent confondus en language du Yunnan; puis en omettant la particule «tze», cela devient Lou-Kiang et Nou-Kiang. Actuellement, Nou-Kiang (Nujiang) désigne, en chinois, le fleuve Salouen depuis l’intérieur du Thibet, de même que la Préfecture autonome d’ethnie Lissou et Nou. Le caractère employé pour transcrire «Nou» ne peut en aucune façon se prononcer «LOTI», en outre il a l’avantage d’être plus proche du nom original de cette peuplade.

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RAPPORT 20 AVRIL 1935 (CHAPPELET ROBERT)

A mes Amis.

Ainsi qu’annoncé, voilà donc un petit récit de voyage et un aperçu des moeurs et coutumes des indigènes de la Haute Salouenne.

Vous allez vous dire : »Voilà qu’il se fait écrivain I… Mais pas du tout. Toutes vos bonnes  lettres qui m’apportent, dans ce lointain Yunnan, de si précieux encouragements, avec les nouvelles de notre beau Valais, me témoignent l’intérêt que vous portez à notre nouvelle vie.

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BACOT JACQUES conférence du 19.02.1908

CONFÉRENCE  FAITE  AU COMITÉ DE L’ASIE FRANÇAISE  LE I9 FEVRIER 1908

Mesdames et Messieurs,

Le pays dont vous avez la carte sous les yeux a été récemment le théâtre d’événements sanglants assez peu connus, du moins dans leurs détails, et dont les résultats politiques seront sans doute importants. Ils semblent commencer en effet une ère nouvelle dans les relations entre la Chine et le Tibet. Il s’agit de la révolte des Tibétains contre la Chine, qui suivit de près l’expédition anglaise à Lha-sa. Elle dura les deux années 1905 et 1906 et eut lieu dans ce pays‑frontière, aux confins du Tibet chinois et du royaume de Lha-sa.

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VALLON D’ALLO-LATSA

Voici une lettre écrite par le bienheureux Maurice Tornay, chanoine du Grand-Saint-Bernard en Suisse, martyr au Thibet en 1949. C’est le feu missionnaire qui brûlait son coeur et qu’il partageait avec ses confrères restés au pays.

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LETTRES DE LA MISSION (Zacharie) (2)

Lettre du catéchiste Zacharie à Mgr Lovey traduite par ce dernier A Mgr Lovey, fidèle tenant à la doctrine de Jésus-Christ! Je vous salue très respectueusement. Le chapelet que vous aviez confié pour moi à Messy, m’a été remis en mains propres au cours du troisième mois courant. Un tout grand merci! Bien que votre humble serviteur désirerait vous faire visite, vu la très grande distance qui nous sépare, c’est là chose impossible pour moi. Veuillez bien m’en excuser. 

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VOYAGE AU BOUT DE LA CHRETIENTE

Le postulant constatait d’abord que jusqu’à présent sa vie avait été remplie par ses études et qu’il n’avait guère visé qu’à l’ambition d’être en toutes matières le premier de ses camarades de cours. Mais, maintenant qu’il était arrivé à l’âge où il faut choisir,

il percevait parfaitement la vanité de tout cela ; c’est pourquoi il se décidait pour les missions si on voulait bien l’y admettre. Ses raisons ? Il énumérait d’abord les plus hautes : grandeur de la vocation missionnaire ; désir de sauver les âmes… Enfin, il ajoutait à peu près ceci, que je cite de mémoire : « Il y a encore un autre motif que j’ai un peu honte de vous avouer ; mais je crois qu’il est de mon devoir de le faire si je veux me présenter en toute loyauté : il y a chez moi un goût de l’aventure et du risque qui, se combinant avec le désir de servir Dieu, me fait regarder vers les missions lointaines… »

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GABRIEL DURAND MEP

« A part les peintures infernales qui couvraient la muraille, huit ou neuf monstrueuses idoles, assises dans le fond de la pagode, semblaient en imposer par leur stature et leur contenance.

Un jour donc, je convoquai mes lamas pour leur faire part de mon dessein. Je demandai une hache, et, en leur présence, j’enfonçai le ventre du plus abominable dieu ; du premier coup il plia, et un second coup dans le dos le fit crouler entièrement. Le plus vieux de mes bonzes, par un reste de compassion, appuyait sur son bras la tête de sa pauvre vieille divinité ; un autre ramassait les débris qu’il jetait dans un panier, et un troisième m’aidait à extraire une tige de bois qui formait la colonne vertébrale du dieu. Un petit bonze de douze ans s’amusait pendant ce temps-là à distribuer des soufflets aux autres idoles, en leur disant : « A votre tour bientôt. » 

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L’ARBRE de SAINT CYRILLE DE JERUSALEM

L »ARBRE qu’on a coupé refleurit; et l’homme, quand sa vie a été tranchée, ne refleurit-il pas?

Le grain qu’on a semé, puis moissonné, demeure pour l’engrangement; et l’homme, quand il a été fauché de ce monde, ne demeure-t-il pas pour un engrangement ?

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PRIERE DU VOYAGEUR

Seigneur, il y a une prière

Que je n’ose jamais faire,

Car, il ne faut pas demander

Des choses n’étant que vanité.

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VIE RELIGIEUSE FEMININE EN CHINE (1/3)

LES VIERGES CONSACREES D’HIER A AUJOURD’HUI (1/3)

Historiquement, la vie consacrée en Chine catholique a commencé sous la forme des vierges consacrées.

La première d’entre elles serait une jeune femme du nord Fujian qui aurait prononcé sa consécration religieuse en 1650. En écho à des pratiques espagnoles, de plus en plus de jeunes femmes chinoises firent le vœu de rester célibataires et de se mettre entièrement au service des communautés catholiques et de leurs pasteurs.

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VIE RELIGIEUSE FEMININE EN CHINE (2/3)

II. NAISSANCE ET RENAISSANCE DES CONGREGATIONS DIOCESAINES

La forme de vie religieuse féminine désormais la plus répandue en Chine est celle

des congrégations apostoliques diocésaines. Ce type de communauté existe un peu partout en Chine. C’est la forme de vie consacrée la plus visible et stable aujourd’hui. Si leur taille et les modalités de leur existence peuvent être très variées, dans cet article, Pascale Sidi-Brette et Michel Chambon proposent de distinguer deux sous-types parmi elles : les congrégations avec un fort ancrage historique et diocésain et celles fondées plus récemment après la réouverture politique dans les années 80.

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