Sur les toits du monde
Film réalisé par les Missions Etrangères de Paris. 24 mn.
Film réalisé par les Missions Etrangères de Paris. 24 mn.
Nelle prime ore del pomeriggio, improvvisamente la valle si apre; corne una visione ci appare Tatsienlu, ora Kang-ting.
La città di Tatsienlu, a 2596 metri sul mare, giace sepolta al fondo della valle al confluire di due torrenti, il Tar e il Tsen. Altre montagne la fiancheggiano, sicchè il sole la illumina solo per cinque o sei ore al giorno. Numerose valli vi sboccano intorno e la riempiono di suc- ni e di vapori.
Nei tempi passati non era difficile vedere in questa città sulla frontiera cino-tibetana, i tipi tibetani dell’Ima¬laia e del Koconor, i Ngolosekas del Nord, i turchestani ed i Lolo del Taleangsan. Tutti venivano per le carova¬ niere che avevano attraversato il «Tetto del mondo» e le montagne e i ghiacciai, portando i prodotti dei loro paesi tappetti, lana, pelli, musai°, ossa lavorate, legni ed erbe medicinali o aromatiche, oro e argento; ed ac¬quistavano tela, seta, cotone, the, tabacco, oppio ed altri generi. tutto questo ora non è che un ricordo di tem¬pi lontani che i vecchi cinesi e tibetani ricorclano con nostalgia.
Ai priori di febbraio 1930 erano pronti a partire i due Padri Placido e Barnaba Lafond e i due fratelli Laici F. Pasquale Nadal e F. Giueppe Andreatta. Partirono il 5 febbraio da Hankow con a capo
il P. Placido Albiero su una nave inglese fino a Ichang, poi su una giapponese molto piccola e scomoda fino a Chungkin. . .
Ouesto concetto che andô formandosi sul capo del P. Placido ritornerà deeisivo sui tappeto, quando, dopa un anno di riposo in. Italia, verrà ritornare in Cina. Il Vicario Apostolico di Hankow avvertirà allora il Ministro Generale che lo considera « indesiderato ” (e corne tale verrà pure definito anche il P. Prosdocimo Martini) e poiché d’altra parte il Ministro Generale non ha specifiche accuse contro di lui, « buon religioso », troverà corne unira soluzione la de¬cisione di mandarlo al Tibet in qualità di Superiore del lebbrosario di Otangtse-MosimienElia, Padre, è stato sempre sincero con me, ed io mi sforzerà di esserlo sempre con lei. Ella aveva ragione di dire che si chiamava a Roma il P. Placido allo scopo di evitare un conflitto con i Supe¬riori di Hankow e per non dare a lui che almeno qua si è sempre climostrato bison religioso, una mortificazione col non rimandarlo in Missione. Per quanto docilissirno, il P. Placido rinunziava a malincuore alla sua vocazione niissionaria, ed allora il Rev.mo Padre Generale lo ha destinato Superiore d’una nuova Missione che andiamo ad aprire al Thibet con un Lebbrosario.
Frate – Missionario – Martire: tre parole che mettono i brividi. Non appartengono al vocabolario della natura, ma a quello della grazia.
Frate! Un uomo che rinnega il mondo, ne rifiuta le promesse, rinuncia alla vita: la vita corne la concepiscono tutti gli altri. Insomma, un uomo finito.
Missionario! È presto detto. Ma significa: strappo violenta da quanto si ha di più caro al mondo: la famiglia, il padre, la madre, la Patria ! Significa: condanna volontaria a un perenne totale sacrificio, lentamente consumato, senza testimoni, senza conforti… olocausto ignorato, reso spesso spasmodico da disillusioni più amare dei fiele, da abbandoni clic stringono, il cuore in mortali agonie!
Mission du Thibet (Sichuan) – M_E.P. et Franciscaines Missionnaires de Marie (FMM)
Il faut étre courageux pour habiter un pays, fût-il splendide, où la température ne dépasse pas 0° et se tient le plus souvent aux environs de -15″. C’est pourtant l’invitation de Mgr Giraudeau, m.e.p., aux Franciscaines Missionnaires de Marie, en 1910, les appelant à ouvrir un dispensaire à Tat-Sien-Lou, aux Marches du Thibet. Et parce qu’il s’agit de l’une des régions • les plus périlleuses et les plus éloignées«, où doit parvenir l’annonce de Jésus-Christ, Marie de la Rédemption dit – oui •.
Voici donc nos six fondatrices — qui n’ont pas forcément le pied montagnard, ni le goût des sports d’hiver — en route le 2 mai 1911 vers les hauteurs qui avoisinent le • toit du monde », avec une trentaine d’hommes qui se relaient pour les chaises ou portent les bagages,
Un jeune anthropologue italien de la région de Trente vient d’écrire un superbe livre ayant pour titre : « Il lato invisibile del paradiso (Le côté invisible du paradis) » avec comme sous-titre : Pèlerinages aux confins du Tibet.
Ce jeune doctorant de Cambridge a étudié pendant plusieurs années, de 2003 à 2009 la région de Deqin (Atuntze pour ceux qui se sont intéressés de près ou de loin à la mission du Thibet des chanoines du Grand-St-Bernard). Cette région englobe non seulement la ville que les chinois appellent Deqin, mais également Tsekou, Tsedjrong, Patong, etc… En d’autres termes, les quelques principaux hauts lieux de la mission du Thibet dans le haut Mékong, où s’est en particulier illustré comme vicaire, l’ancien prévôt du Grand-St-Bernard, le chanoine Angelin Lovey, mais également le bienheureux Maurice Tornay.
“En avant, pour la conquête trop longtemps différée du monde païen par les missions étrangères !”
A cet appel, plusieurs parmi les catholiques et au sein même du clergé font encore la sourde oreille. Comment croire, pensent-ils, qu’à l’heure où l’Eglise a tant besoin de réunir ses forces pour sauver ses positions essentielles menacées de toutes parts, elle songe à conquérir plutôt qu’à défendre ?
Une communauté de Pères franciscains et de Soeurs .franciscaines missionnaires de Marie dirige, dans la Mission du Thibet, une léproserie de 125 malades.
Les troupes communistes de la Longue Marche, commandée par Mao Tsé-toung, envahissent la léproserie et menacent de mort les Pères et les Soeurs.
Un épisode (suite) D’après une traduction de Mgr A. Lovey
En ce matin de l’Ascension 1935, Frère Pascal ne put se rendre à son rendez-vous quotidien avec le Seigneur, dans son petit oratoire. Il priait auprès de ses compagnons, apôtres de l’Evangile. La communauté francisciane de la léproserie de Moximian attendait à tout instant notre soeur la Mort: chacun entrevoyait le martyre tant désiré. II y avait plus de douze heures qu’ils étaient enfermés dans cet espace minuscule, sans pouvoir bouger, ni même boire quelques gouttes d’eau; seule la prière les soutenait.
LA «LONGUE MARCHE» ET LES LEPREUX – UN ÉPISODE D’après une traduction de Mgr A. Lovey
C’était le 29 mai 1935, mercredi des Rogations, veille de l’Ascension. «Nous sommes entourés de communistes qui battent en retraite» avait écrit à sa mère, en Italie, le Père Epiphane Pegoraro. Et c’était vrai!
La communauté franciscaine de Moximian (Xikang), malgré la menace toute proche, suivait son horaire habituel en toute sérénité. La léproserie, qui était l’objet de tous ses soins, entretenait sève et énergie et maintenait chacun dans son idéal évangélique. Les quatre missionnaires Franciscains récitèrent les Laudes dans leur petit oratoire, les prêtres les lisant dans leur bréviaire, les frères laïcs récitant des Pater. Puis, après leur méditation, à l’aube, ils se rendirent à la léproserie.
Aux Marches du Thibet.
Il faut être courageux pour habiter un pays, fut•il splendide. où ta température ne dépasse pas 0° et se tient le plus souvent aux environs de -15°. C’est pourtant l’invitation de Mgr Giraudeau, MEP, aux Franciscaines Missionnaires de Marie, en 1910, les appelant à ouvrir un dispensaire à Tat-Sien-Lou, aux Marches du Thibet.
La «longue marche» – un épisode (suite)
D’après une traduction de Mgr A. Lovey
L’automne arriva, un automne gris et orageux. Sous ces latitudes, le mois d’octobre est toujours froid. Frère Pascal pensait aux calmes soirées d’automne en son pays natal, Pègo, si lointain et où cette saison est un prolongement enchanteur de l’été, sans en avoir la rigueur. Pour faire face à la dureté des premiers frimas, la soldatesque arracha tous les bois d’oeuvre trouvés dans l’église; les religieux souffraient de cette profanation du sanctuaire qui tombait en ruine.
“Les débuts furent durs en 1931 dans la vieille masure chinoise où l’on s’installait. Il fallut construire à grande fatigue, faisant venir de loin le matériau de construction porté à dos d’hommes. Les lépreux, à cette époque, se jetaient dans le torrent pour éviter d’être brûlés vifs ou enterrés vivants par leurs familles auxquelles ils inspiraient de l’horreur. Dès les premiers jours, ils furent trente et un qui sortirent des antres secrets de la montagne.
Chengdu, capitale du Sichuan, est une ville importante au centre d’une vaste plaine cultivée avec soin. L’armée rouge pouvait s’y approvisionner en tout: riz, blé, patates douces, thé et tabac. Après quatre jours de marche, l’armée campa à Hua Libin, à près de 3000 m d’altitude, au pied de la gorge de Fu Yuanlin. Des prisonniers, épuisés, succombèrent à l’anémie, et l’on abandonnait leurs corps.
En 1897, les missionnaires étaient; après dix-ans d’absence, autorisés à réoccuper Batang et Yarégong.
Le Père Grandjean fut désigné pour Batang, où il ne resta que quatre ans (1897-1901). A cette dernière date, le Père Mussot qui. après la persécution des Boxeurs, avait besoin de repos, s’offrit à remplacer le Père Grandjean dans le poste peu envié de Batang et notre confrère revint sur les rives du T’ongho, à Chape et à Lentzy.
Le Père Télesphore HIONG naquit en 1860 au Dégué où ses parents étaient d’assez riches pasteurs.
Un jour les brigands survinrent, tuèrent le père, enlevèrent le troupeau: la mère resta seule avec six enfants. Les malheureux devinrent mendiants et s’en allèrent en pèlerinage au Khawakarbo.
– Il corazziere martire (P. Epifanio Pegoraro – OFM) – auteur : Di Castelvecchio (alias P. Tito Castagna) – Chiampo – collegio serafico – 1942
– The lepers of Tibet : an account of missionary work being conducted before Christendom’s final barrier – auteur : Richard Cushing (1895-1970) – Boston – 1944
A plusieurs reprises déjà, l’intéressante petite Mission de Ta-tsien-lou nous a parlé de ses « plus pauvres » : les chers lépreux. Sans les connaître on s’est intéressé à eux, on les a aimés parce qu’ils souffraient, mais aujourd’hui, devant quelques détails plus précis et navrants, comment ne pas prendre en pitié leur douloureuse détresse.
Au printemps de 1905, quatre missionnaires tombèrent sur la brèche, couronnant leur apostolat par le martyre.
Le Père Grandiean reprend la route de la frontière et se fixe d’abord sur les ruines de Yerkalo en attendant l’arrivée du nouveau titulaire, le Père Tintet.
Quelques extraits de ce livre publié en 1942 auprès de “Editore – collegio serafico Chiampo” et concernant un frère franciscain officiant à la léproserie et “victime” d’une escale de la “la longue Marche de Mao” durant laquelle il fut emmené avec un autre frère Giuseppe Andreatta, puis “laissé pour compte”, seront publiés dès que possible.
Veuillez vous rapporter sur les extraits publiés récemment en la langue du martyr.
Le 2 janvier 1945, à la léproserie d’Otangtze, près de Mosimien, mourait à soixante-douze ans, le Père Albiero Placido,
religieux franciscain italien. Missionnaire au Hupeh depuis vingt ans, il avait généreusement accepté de travailler à la fondation de la léproserie. Arrivé sur ce nouveau champ d’apostolat au printemps de 1930, il dressa de sa main les plans d’une coquette église, du couvent destiné aux religieuses et des pavillons pour ses frères les lépreux. En 1935, l’oeuvre était bien lancée.
HELENE de CHAPPOTIN et les Franciscaines missionnaires de Marie (FMM)
En Inde comme en Chine du reste, la tentative de substitution de la société chrétienne à la société païenne a suivi deux voies principales. Les Jésuites ont souvent cherché à gagner en priorité les élites. Ils espéraient ainsi entraîner à leur suite des conversions dans la masse. Les pères des Missions étrangères de Paris ont plutôt misé sur un apostolat auprès des humbles pour les faire accéder à un statut plus honorable.
Mosymien est à deux journées de cheval au sud de Kangting. Il faut traverser une haute montagne dont la passe est à plus de 4.000 mètres. Elle est fermée au printemps et difficile d’accès en toute saison.
La léproserie, fondée en 1930, est dirigée par les Franciscaines Missionnaires de Marie et un ouvrier de la première heure, le Frère Joseph, religieux franciscain. Le ministère religieux est aussi assuré par un fils du Poverello. Il y a deux cents lépreux. Ils arrivent païens, et peu à peu la charité catholique les amène à Dieu.
Nelle prime ore del pomeriggio, improvvisamente la valle si apre; corne una visione ci appare Tatsienlu, ora Kang-ting.
La città di Tatsienlu, a 2596 metri sul mare, giace sepolta al fondo della valle al confluire di due torrenti, il Tar e il Tsen. Altre montagne la fiancheggiano, sicchè il sole la illumina solo per cinque o sei ore al giorno. Numerose valli vi sboccano intorno e la riempiono di suc- ni e di vapori.
Ai priori di febbraio 1930 erano pronti a partire i due Padri Placido e Barnaba Lafond e i due fratelli Laici F. Pasquale Nadal e F. Giueppe Andreatta. Partirono il 5 febbraio da Hankow con a capo il P. Placido Albiero su una nave inglese fino a Ichang, poi su una giapponese molto piccola e scomoda fino a Chungkin. . .