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TEMOIGNAGE DE “PETITE BEAUTE”

La fillette qui s’appelait « Petite beauté »

Huit des jeunes femmes qui s’étaient montrées héroïques dans la défense de la foi furent emprisonnées et on les enferma dans la cellule voisine de la mienne.

Parmi elles il y avait la mère d’une fillette âgée de quatre ans dont le nom était Siao Mei, ‘Petite beauté’. Ces femmes héroïques voulaient communiquer avec moi.

Comment faire ? Elles eurent l’idée de se servir de la petite fille. Elles demandèrent au gardien-chef, uniquement pour la fillette, la permission de sortir de la cellule quelques heures par jour, afin qu’elle puisse respirer un air plus sain.

Etant donné que la cellule était de faibles dimensions et la fillette d’aspect gracile, la permission fut accordée. Siao Mei se rendait dans la cour de la prison et, lorsque les sentinelles étaient un peu éloignées de ma porte, elle s’en approchait et me disait à travers une fente, en détachant bien les mots : « Comment vas- tu, notre évêque ?

Ma maman et mes tantes m’ont envoyée te saluer. Qu’est-ce que je dois leur dire ? » Et je lui répondais : « Petite fille, dis à ta maman et à tes tantes de ne pas avoir peur, d’être fortes et de beaucoup réciter le chapelet