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CONDENSE SOMMAIRE DE CONSEILS SPIRITUELS POUR BOUDDHISTES ET CHRETIENS I

Le chemin du calme mental

Sur la voie qui conduit au calme mental, on peut dénombrer cinq défauts qui y font obstacle et huit antidotes à ces cinq défauts.

1. Le premier défaut est la paresse. Pour vaincre ce défaut, il existe 4 antidotes : la foi, (croyance aux bienfaits qu’apporte un esprit calme en état de méditation). l’intention, (désire de calmer l’esprit en vue de la méditation), l’effort (énergie qu’il convient de déployer pour stabiliser l’esprit afin qu’il puisse méditer) et la souplesse (le corps doit être léger et souple).

2. Le deuxième défaut consiste à oublier l’objet même sur lequel on médite.   (Attention, un chrétiena une relation personnelle avec son Seigneur).    On en triomphe en étant attentif. L’attention a pour fonction d’empêcher de se laisser distraire par d’autres objets. Le silence a également une importance capitale lorsque l’on exerce son attention. Quand on garde le silence, le nombre des pensées diminue peu à peu.

3. Le troisième défaut est le laisser-aller et l’agitation. Son antidote est l’introspection. La meilleure façon de développer l’introspection c’est encore de faire de temps en temps l’examen de notre corps et de notre esprit.

4. Le quatrième défaut est la non-application des antidotes.

5. Le cinquième et dernier défaut : “l’usage abusif des antidotes”. Dans ce cas, il vous faut simplement cesser d’appliquer l’antidote.

La pratique d’un bodhisattva adepte du Mahayana qui a atteint un haut niveau de perfection comprend six perfections :

1. La première perfection consiste à donner. C’est la charité. Il existe trois formes de charité :

a. donner des biens matériels;
b. disposer l’enseignement religieux ou dharma;
c. enseigner “l’absence de peur”, c’est-à-dire affranchir les êtres de la peur.

2. La deuxième perfection est la pratique de l’éthique. Il importe avant tout dans cette pratique de se soucier aussi peu que possible de soi-même et de se consacrer pleinement à autrui.

3. La troisième perfection est la pratique de la patience ou de l’endurance. Elle peut prendre trois formes différences

a. l’indifférence aux maux qui peuvent nous affliger;
b. l’acception volontaire des épreuves;
c. l’endurance ou la patience nécessaire pour s’assurer du bien-fondé de la doctrine.

4. La quatrième perfection est l’effort. Par ce terme, nous entendons l’enthousiasme pour la pratique de la vertu. Une forme de paresse consiste à se laisser dominer par les activités futiles de la vie quotidienne. Une autre consiste à penser : “jamais je n’y parviendrai !” C’est avoir une bien piètre opinion de soi ! Une autre forme de paresse est la procrastination, qui consiste à remettre au lendemain ce que l’on peut faire le jour même.

5. La cinquième perfection est la concentration.

6. La sixième perfection est la réalisation de la sagesse et de sa forme ultime, la prise de confiance de la vacuité,

Selon la tradition, les pratiques du bodhisattva sont de deux sortes. D’abord, ils doivent se consacrer à la pratique des six perfections, afin que son esprit évolue et acquiert une certaine maturité. Puis, ils doivent enseigner à autrui et connaître ce que l’on appelle des “quatre moyens de rassembler des élèves”.

Le premier de ces moyens consiste à aider matériellement les élèves. Le deuxième consiste alors à parler aimablement, à les saluer et à leur témoigner de l’intérêt. Le troisième consiste à leur enseigner ce qu’ils doivent pratiquer et leur apprendre à se débarrasser de ce qui est négatif dans leur comportement. Le quatrième est de pratiquer soi-même ce que l’on enseigne aux autres.

LE DALAÏ LAMA

dmc au jour de la fête de mon saint patron Alphonse-Marie de Liguori 2016