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La personnalité de M. Tornay

Surtout, j’ai été le témoin de sa vie exemplaire, de ses veilles, de ses prières, de son esprit de pauvreté, de son zèle apostolique, de ses saintes colères, de l’ardeur de ses désirs pour la justice et le Règne de Dieu. (page 44)

Des auditeurs, des muletiers qui passaient à Weisi m’ont dit que le Père Tornay s’en était magnifiquement tiré, ayant cependant dit quelques mots en chinois, lorsque le mot thibétain ne lui venait pas à l’esprit. Pour les confessions, il était toujours à disposition. Mgr Derouineau m’a écrit que le Père Tornay l’a tiré une fois d’embarras. Le prédicateur d’une mission étant subitement tombé malade, la veille, Mgr Derouineau dit son embarras aux jeunes prêtres de la mission de Kunming. Il s’est présenté, et il assuma les trois ou quatre instructions du premier jour”. (page 45)

P. MAURICE TORNAY

Il a plus tard, refoulé de Yerkalo, établi un dispensaire à Atuntze, où il fit beaucoup de bien sans guère obtenir de conversions. Il aurait voulu fonder une léproserie, établir d’autres dispensaires, faire venir des sœurs, etc.. (page 46)

En effet, dans les moments de choix difficile il répondait : “il le faut absolument, ce n’est jamais trop pour le bon Dieu”. (page 46)

“Comme vertu particulière, je nommerai sa mortification. Un détail : à deux reprises, il m’a demandé de pouvoir se donner la discipline et de pouvoir porter un cilice. La première fois, je le lui ai refusé; la seconde je le lui ai permis”. (page 47)

P. LATTION à LATSA

Il y eut l’une ou l’autre fois des explications entre lui et ses supérieurs, mais il n’encourut jamais de reproches de ses supérieurs. En 1948, lorsque M. Lattion était parti pour l’Europe (il alla jusqu’à Kunming, puis revint vers la mission), M. Tornay obtint différentes choses de M. Savioz que M. Lattion avait établi pour le remplacer. (page 48)

“Donc la candidature de Maurice Tornay devient certaine. Félicitations ou condoléances ? L’un et l’autre, je crois” (Angelin Lovey). (page 50)