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LA VIE EXEMPLAIRE D’UN MISSIONNAIRE

Témoignage du chanoine Angelin-M. Lovey

Maurice Tornay naquit, le 31 août 1910, à La Rosière, hameau de la commune d’Orsières, en Valais. Il était le septième et avant-dernier enfant de Jean-Joseph et de Faustine-Hélène, née Rossier, modestes paysans de montagne, plus riches de vertus et de courage que de biens matériels.

Cependant. la famille, outre quelques champs et prés éparpillés autour du village, possédait un mayen, c’est-à-dire un petit alpage aux Crêtes, au-dessus du village, et un mazot et des vignes à Branson/Fully.

Cet état de choses obligeait la famille à un nomadisme partiel assez fréquent. En cela, rien d’extraordinaire, puisque c’était aussi le cas de la majorité de la population de montagne en Valais.

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PIERRE et MAURICE – MEME COMBAT?

Homélie du Cardinal Henri Schwery à Rome le 18 mai 1993 

Chers frères et soeurs,

Parfois, des épisodes de notre vie passée nous reviennent en mémoire comme si, de notre cœur, remontait un besoin profond de comprendre leur pourquoi et leur comment. C’est souvent très émouvant. Car on y découvre des signes providentiels.

Il serait évidemment dangereux d’en faire une interprétation arbitraire, superstitieuse ou fatidique et déterministe. Les fatalistes, en effet, se résignent ainsi: «C’était écrit!» – Sous-entendu: «…écrit dans quelque horoscope aveugle.»

Cardinal Henri Schwery (1932-2021)

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FETE DU BHX MAURICE – 11 AÔUT

11 août. Bienheureux Maurice Tornay. Prêtre et martyr.

Le Bienheureux Maurice Tornay naquit le 31 août 1910 à La Rosière, Orsières, diocèse de Sion. Valais, Suisse. Ses parents, de condition modeste, étaient riches de foi et d’amour du prochain. Il fut baptisé le 11 septembre suivant et confirmé en 1918

Entré au Monastère des chanoines réguliers du Grand-Saint-Bernard, il émit sa profession religieuse le 8 septembre 1932. En 1936, il partit pour la mission du Thibet à laquelle les Pères de sa congrégation collaboraient depuis quelques années et dont le centre était à Weisi, dans le futur diocèse de Kangting. Il fut ordonné prêtre à Hanoi, le 24 avril 1938. Il dirigea durant sept ans le Probatoire-Petit-Séminaire de Houa-Lo-Pa, puis il fut nommé curé de Yerkalo au Thibet indépendant. Là, il fut en butte à l’animosité des lamas qui l’expulsèrent de sa paroisse et donnèrent l’ordre aux chrétiens d’apostasier. Dans l’espoir d’obtenir des autorités supérieures un édit de tolérance, il se mit en route pour Lhassa, mais les lamas lui tendirent une embuscade et l’abattirent près du col du Choula, le 11 août 1949. Il fut béatifié par le Pape Jean- Paul II, le 16 mai 1993.

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BHX MAURICE TORNAY, dernier martyr de la mission du Tibet

par Jérôme EMONET

I. La mission du Tibet

Dans le grand élan missionnaire du XVIIIème et du XIXème siècle, l’Eglise veut annoncer le Christ là où il n’est pas encore connu. Ainsi en est-il du Tibet, région fermée à l’étranger, justement désigné «le Tibet interdit», qui s’est montré au cours des siècles imperméable à l’Evangile en dépit de plusieurs tentatives héroïques qui ont toutes échoué. Le projet se concrétise le 27 mars 1846, lorsque le pape Grégoire XV érige le vicariat apostolique de Lhassa (capitale du Tibet) qu’il confie à la Société des Missions étrangères de Paris (MEP). L’accès direct au Tibet étant quasi impossible, la mission tente de s’implanter dans la région dite des Marches tibétaines, aux confins des provinces frontalières chinoises du Yunnan et du Sichuan avec l’objectif d’en faire la tête de pont en vue de la conquête spirituelle du Tibet.

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Quatrième témoin du procès

TESTIS IV: ROBERTUS MAURITIUS CHAPPELET

Robert Chappelet, partageait la vie des missionnaires du Grand-St-Bernard, comme «missionnaire laïque». Grâce à cette situation, il connaissait bien la vie des religieux et il pouvait découvrir avec plus de facilité les sentiments que la population et les autorités lamaïques nourrissaient à l’égard des prêtres missionnaires. Quand le P. Tornay arrive en mission, le témoin s’y trouve déjà. C’est lui qui accompagne le Serviteur de Dieu à Hanoï pour son ordination sacerdotale.

Le témoin est bien au courant de la situation de Yerkalo: il y demeure pendant plusieurs mois et il côtoie les lamas de la région. Il connaît personnellement le chef Gun-Akhio qu’il qualifie de type faux et dévergondé, le désignant comme principal instigateur de toute l’affaire à Yerkalo et comme animé de «la haine envers la foi catholique» (ad interr. 20).

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Le miracle “Maurice Tornay”

Entretien avec le Père Nicolas Buttet

Chez Maurice Tornay cette collaboration entre la nature et la grâce, au point de conduire un homme fougueux comme il l’était au don déterminé de sa vie pour la cause du Christ. Une fougue transformée par la grâce et mise au service de la mission.

Le Père Nicolas Buttet est de nationalité suisse. Fondateur de la Communauté Eucharistein et de l’Institut Philanthropos à Fribourg, il connaît bien les communautés chrétiennes du Thibet et de Chine qu’il visite chaque année. En août 2008, il s’y est rendu avec une quinzaine de compatriotes, membres de la Fondation du bienheureux Maurice Tornay chargée de promouvoir la figure de ce bienheureux et de diffuser son message.

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L’aparté du thibétain: Les PRINCIPES MILLENAIRES CHINOIS

  1. La modération préserve la rate
    Il est fondamental de ne pas dépasser ses capacités digestives. La nourriture est souvent une compensation affective et c’est la cause de bien des désordres comme prise de poids, lourdeur, obésité, troubles digestifs, et… sentiment de culpabilité.
  2. Mastiquer, c’est déjà digérer
    Manger, calmement, en mastiquant bien, est l’une des clés fondamentales du savoir manger. La mastication permet d’économiser le feu digestif et rend la digestion beaucoup plus facile.
  3. Faim ou hypoglycémie?
    Il faut manger seulement quand nous avons faim et avoir digéré le repas précédent.
  4. Manger avec régularité
    Si vos repas sont réguliers, l’ensemble de votre système digestif est prêt à recevoir le bol alimentaire dans de bonnes conditions. Ceci a pour conséquence une meilleure digestion, donc une meilleure assimilation, et donc une meilleure santé.
  5. Voyez, sentez, goûtez
    Plus nous nous concentrons sur notre repas, sur les odeurs, les saveurs, plus cela favorise la digestion. Pourquoi ? Une fois de plus, c’est pour favoriser la digestion.
  6. Quelle émotion pour digérer ?
    L’atmosphère dans laquelle est pris le repas est bien sûr fondamentale.
  7. Le massage encourage la digestion
    Il est conseillé de se masser l’abdomen après les repas, toujours pour favoriser la digestion, surtout s’il s’agit d’un repas copieux le soir.
  8. Cent pas après le repas
    Il est déconseillé de reprendre tout de suite ses activités après avoir mangé. Une pause digestive, telle une promenade, qui mobilise l’énergie (qi), est toujours préférable.
  9. Mangez avec plaisir
    Il n’est pas de bonne diététique sans plaisir. Il est hélas fréquent que celle-ci soit perçue comme un ensemble de restrictions, où tout écart est sévèrement sanctionné. Ce n’est bien sûr pas l’esprit de cet enseignement, où tout est fait au contraire pour nous réconcilier avec la nourriture, la vitalité des aliments, les saveurs, l’esthétique aussi.

Extraits choisis tirés de Philippe Sionneau – praticien de médecine chinoise (Révolution santé-novembre 2020)

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