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Le départ pour Yerkalo

Je lui ai reproché plusieurs fois, parce que, même à un Européen bien constitué, on ne conseille pas ce régime. Il couchait sur une paillasse, que nous appelions paillasse symbolique parce qu’elle n’avait plus de paille. Pourtant il aurait pu faire autrement. Il agissait ainsi, non pas originalité, mais par esprit de mortification”. (page 42)

Un religieux doué d’un tel zèle et qui a incarné l’idéal du parfait missionnaire ne pouvait certainement pas s’épouvanter devant les difficultés: nous verrons par la suite que ce sera vraiment sa propre force unie à une foi intrépide, qui l’amènera à lutter pour sauver ses chrétiens convertis jusqu’à donner sa propre vie pour eux. (page 43)

Les lamas le surveillaient, le bloquaient à Yerkalo, et même là, voulaient empêcher la prédication de la doctrine; quelques chrétiens se trouvaient dans une situation matrimoniale irrégulière et il avait de la peine à les ramener. Quand je lui ai dit qu’il devait partir pour Yerkalo, il est resté un petit moment surpris, puis il a dit oui. (page 43)