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Introduction

Ce ne devrait être, primitivement, qu’une mer intérieure, là-haut, entre les montagnes. Puis, par une dépression vers l’est, face à la Chine, l’eau réussit à s’évader en quatre fleuves : l’Iraouadi et toutes ses ramifications, la Salouen, le Mékong et le Fleuve-Bleu. L’ancienne mer n’est plus que glaciers et marécages; mais les quatre fleuves reçoivent d’eux leur éternelle naissance, Ils forment quatre vallées, d’abord à peu près parallèles; il faudrait dire quatre Valais comme le nôtre dans la région de Conches, avec, toutefois, des versants plus abrupts et beaucoup plis élevés. (page 5)

Tout à l’ouest, l’Iraouadi débouche du Thibet, pénètre en Birmanie et forme. en se jetant dans l’Océan indien, le vaste delta de Rangoun. Au centre, la Salouen et le Mékong coulent parallèlement, puis se séparent avant leur sortie du Yunnan, l’une pour arroser la Birmanie, l’autre pour déambuler à travers l’Indochine, marquer la limite du Siam et déposer ses alluvions en Cochinchine, non loin de Cholon et de Saïgon. Enfin, le Yang-Tsé-Kiang ou Fleuve Bleu, après avoir hésité finit par pointer vers l’est, et s’allonger à travers la Chine immense, pendant plus de 2000 kilomètres, jusqu’à Nankin et Shangaï”. (page 5)

(Cf. R. Loup, Martyr au thibet, Maurice Tornay, Chanoine Régulier du Grand-St-Bernanrd, 1910-1949, Ed. “Grand-St-Beranrd-Thibet”, Fribourg 1950, pp 83-85). (page 6)

Dans ce but, je présente le passage suivant, tiré de l’ouvrage Trente ans aux portes du Thibet interdit, écrit par l’illustre historien, le Père Francis Goré. (page 6)